Avec ma guitare
J’aimerais te revoir
Mais un mur nous sépare
Ça fait trop longtemps
Qu’on a chanté à l’unisson
Qu’on a pleuré de rires
Qu’on s’est fait applaudir
C’est l’heure de rompre le silence
De combler l’absence
D’histoires teintées de poésie
D’une musique qui nous unit
Seul ensemble
Sous le même soleil
Seul ensemble
Sous les mêmes étoiles
Le monde n’est plus pareil
Mais la chanson lève les voiles
Ça fait moins mal
D’être seul ensemble
S’élèvent nos chants
L’espoir habite les maisons
Ça se propage dans l’air du temps
Pour briser l’isolement
J’attends nos retrouvailles
Sans pluie, sans grisaille
Pour qu’on en sorte plus forts
J’te joue quelques accords
Chantons les belles harmonies
Qu’on faisait chaque nuit
Pour revoir le sourire des gens
Et quelques larmes d’émotions
Peu de temps après
Des moments difficiles
Ma vie un peu trop fragile
T’as mis du bonheur dans mes valises
On s’est même rendus à Venise
Nos étoiles alignées
Le souffle coupé
Une photo de nous deux que j’ai encadrée
Que je pose sur le bureau pour la montrer
Une image qui vaut mille mots, qui est si belle
D’un amour qu’on a rendu immortel
Comme cette semaine-là
Dans un chalet en bois
Des rires auprès du foyer
La neige fraichement tombée
Entrelacés des nuits blanches
Dansant avec le silence
La vue sur la montagne
et le champagne
Une photo de nous deux que j’ai encadrée
Que je pose sur le bureau pour la montrer
Une image qui vaut mille mots, qui est si belle
D’un amour qu’on a rendu immortel
Tu as adopté
Mes deux petits
Tes joues mouillées, les miennes aussi
Devant la surprise, j’entends ta voix qui se brise
Ils disent les bras ouverts
Qu’ils t’aiment comme leur mère
Une photo de famille que j’ai encadrée
Que je pose sur le bureau pour la montrer
Une image qui vaut mille mots, qui est si belle
D’un amour qu’on a rendu immortel
J’admire la sagesse de Gandhi
J’imagine le monde de John Lennon
Et je crie Yes We Can
Dans les corridors d’un asile
Comme un coyote hurlant à la lune
Je fais comme les grands du monde
Je danse sur cette terre ronde
En espérant que les murs tombent
Et qu’on renaisse ensemble
Je n’ai qu’une revanche à prendre
Que l’amour ait l’effet d’une bombe
Je vole comme Amélia Earheart
J’écris les mots d’espoir d’Anne Frank
Je sors de la prison de Mandela
Je suis libéré de mes chaines
Même si ce n’est que dans ma tête
Je pardonne comme Mère Thérésa
Sont noires et sales
Elles ont travaillé d’arrache-pied
Les semelles trouées, les lacets trop usés
Mes vieilles bottes ont en eu assez
De trainer dans le fumier
Elles ont choisi de se sauver
Et j’ai suivi
Marcher miles après miles
La liberté coûte que coûte
Vivre pleinement et mourir sur la route
De villes en villes et dans les bois
Pour une fois, j’ai du style
La seule chose qui déçoit
Mes vieilles bottes m’éloignent de toi
Mes vielles bottes
Dansent les nuits
Comme deux artistes accomplis
Je les envie de les voir aussi épanouies
Mes vieilles bottes forment une belle paire
Elles ne font plus marche arrière
Je souhaiterais juste que tu viennes
Me rejoindre, ma chère
Te cacher derrière ton verre, ignorer les hommes qui te veulent
Le vieux jukebox joue un air mélancolique
Du country trop usé comme les boissons alcooliques
Je m’approche comme si j’entrais dans une fosse aux lionnes
J’essaye de t’apprivoiser, mais tu n’aimes pas que je te questionne
Tu me repousses, mais je reviens, tu joues à la maline
Je peux comprendre pourquoi ton coeur est en ruine
J’ai la même histoire que toi
Quelqu’un t’a laissé tomber
Ça t’est arrivé trop de fois
Trop de fois
C’est fini la lune de miel
C’est juste de l’histoire ancienne
Laisse-moi guérir tes séquelles
Pour guérir les miennes
Ensemble nous nous relèverons
Ensemble nous écrirons sur une page blanche
Je veux la même histoire que toi
Je ne te laisserai pas tomber
Ça nous est arrivé trop de fois
Trop de fois
Que commence la lune de miel
C’est fini l’histoire ancienne
Laisse-moi guérir tes séquelles
Pour guérir les miennes
Laisse-moi guérir tes séquelles
Laisse-moi t’aimer ma belle
Quand j’étais tout petit
Tu faisais le bruit du galop
En chantant du country
Me voilà rendu dans l’Ouest
Je souffre d’un syndrome
Celui de changer d’adresses
Toi tu restes home sweet home
C’est toi la plus forte
C’est toi la plus forte
Mon cheval de bataille
C’est les grands espaces
Je ne t’ai même pas dit bye
Peur de perdre la face
Un chapeau sur ma tête dure
J’ai sauté sur le premier train
À force de frapper des murs
Je me détourne du droit chemin
C’est toi la plus forte
C’est toi la plus forte
Perdu dans la brume de ma propre cigarette après chaque puff
Je suis un John Wayne qui joue la game du rough and tough
On dit qu’un homme ne pleure pas
Mais ça, c’est l’envers du décor
Un homme est censé être fort
C’est toi la plus forte
C’est toi la plus forte
Te berces-tu lentement
Sans le moindre souci ?
Des rires dans la maison
Ou te sens-tu seule toi aussi
Attends-tu mon retour
Ou as-tu déjà fait ton deuil?
Je voudrais faire demi-tour
Mais j’ai un immense orgueil
C’est toi la plus forte
C’est toi la plus forte
Je suis forcé de tout admettre
J’ose t’écrire cette lettre
Il est trois heures am
À chacun nos sacrifices
Je veux te dire je t’aime
Pour toujours, ton fils
Avec une aile cassée
Je pleurais mon malheur
Et toi, tu as pris pitié
Le Sud était dans tes bras
Tu m’as soigné, guéri
Tu m’as transmis ta foi
Pour que je quitte ton nid
Des gouttes d’eau et la lumière jouaient dans nos yeux
On ne peut jamais être prêts pour des adieux
Tu trouvas la force de dire une dernière parole
“Ton heure est venue
Plus tôt que prévue
Prends ton envol”
Je viens te rendre visite
Tu me veux à tes côtés
Le temps passe trop vite
Je voudrais le retenir, l’arrêter
Ton regard en dit long
Un je t’aime, bon courage
Tu respires calmement
Une aura se dégage
Des gouttes d’eau et la lumière jouent dans nos yeux
On ne peut jamais être prêts pour des adieux
Je trouve la force de dire une dernière parole
“Ton heure est venue
Plus tôt que prévue
Prends ton envol”
Ça m’est arrivé de perdre la raison
Dans la solitude du tictac
J’ai mené de profondes réflexions
Mon nom est ce que j’ai de plus précieux
Dans le miroir, j’y ai trouvé un sens
En me regardant droit dans les yeux
J’ai pu saisir toute son importance
Je suis un roi, un vaurien
Un agneau et un loup
À la fois les flammes qui détruisent tout
et la pluie qui les éteint
Je suis un dieu
Je suis un fou
Je suis heureux surtout
J’ai compris une fable de Lafontaine
Ce n’est pas ce qu’on accomplit
C’est plutôt combien fort on aime
Qui mesure la grandeur d’une vie
Je suis un roi, un vaurien
Un agneau et un loup
À la fois les flammes qui détruisent tout
et la pluie qui les éteint
Je suis un dieu
Je suis un fou
Je suis heureux surtout
J’atteinds une paix intérieure
Je remets les pendules à l’heure
L’aiguille sur mon coeur
Je me bourrerai de pilules
Pour affronter les lendemains et les chagrins
Je me fondrai dans le moule
Pour y perdre mon identité
Je serai identique aux marionnettes dans la foule
Un jour quand je serai grand
Je tournerai en rond
Pour jouer au jeu d’enfant
Que jouent les grands
Courir après sans jamais
Attraper la queue du temps
Un jour quand je serai grand
Un jour quand je serai grand
Je deviendrai un numéro
Qui travaillera le jour et la nuit, le coeur gros
Je croirai tout ce qu’on me dit
Mais quand tout sera fini
Je me demanderai où est donc passée ma vie
Je me fais tout petit
Je suis un artiste
Je vis le moment présent
En attendant
Un jour quand je serai grand
Tu pleures avec moi quand je m’isole du monde
On te compare à une couleur sombre
Mais tu brilles dans le noir quand le masque tombe..
Blues et cowboy… c’est ce que nous sommes
Blues et cowboy…un feeling et un homme
Deux vieux chums…blues et cowboy
mmmmm…
Tu es une parole de vérité
Une tape dans le dos quand je suis à tes pieds
Je repose souvent sur ton épaule
Bercé par le roulement de ta musique soul
Permets-moi de chanter ma douleur
Une simple mélodie
Un simple mercredi
Troublé comme mon double whiskey
Permets-moi des glaçons dans mon verre
Permets-moi de combattre l’enfer
Où je brûle de peur
Glacé par ta froideur
Le dos et les mains trempés de sueur
Dans les clichés
Je vais sombrer
Comme des pauvres rimes
Dans un journal intime
Écoute comme il faut
Trois accords et des mots
J’exprime mes feelings
Peux-tu lire entre les lignes?
Permets-moi de te dire le vrai
Permets-moi de t’avouer mes regrets
J’ai promis le monde
Je l’ai réduit en cendre
Ç’a causé nos blessures profondes
Mais sauf
que cette fois
Je n’arrive pas à rimer
Le grand amour
avec toujours
(auteur : Daniel Léger, compositeur : Daniel Léger)
J’ volais de l’argent de ma mère
pour acheter du tabac à mâcher
Une tanké de gas, pis de la biére
On était de même moi pis Mathieu
On avait pas l’âge de raison
On raisonnait comme des teenagers
Avec un four-wheeler emprunté
On faisait des doughnouts
dans le champs d’blé d’inde à Désiré
Il sortait dehors, y se mettait à crier
Il y aurait tiré si y avait pu
Une partie de sa récolte était ruinée
Il se demande encore quissé qu’a fait ça
C’était nous deux
On sortait le soir par nos chassis
Habillés comme des soldats
On allait espionner toute la nuit
Tirer des oeufs sur la main street
ou bruler une citrouille
La Halloween c’était Trick and treat
Une fois ça épeuré des vieux
Qui jouaient une game de cartes
Nous autres on riaient comme deux jokers
Quand la police est arrivée
De loin ils nous ont spottés
Mais y ont jamais pu nous attraper
La police se demande encore quiss qu’a fait ça
C’était nous deux
Le temps était rendu difficile
Pour Désiré qu’était malade
Ses enfants restaient dans la grande ville
Y pouvait pas s’payer personne
Pour récolter son blé d’Inde
Mais quelqu’un a fait la job pour lui
Il se demande encore quissé qu’a fait ça
C’était nous deux (bis)